Historique | De 1870 à 1914 environ, Jean-Baptiste Mapataud et Martial Bellugeaud exploitent sur ce site une usine liée au travail du bois, spécialisée dans la fabrication de tonneaux et caisses d'emballage pour la porcelaine. Ils fournissent par exemple l'usine de porcelaine de Théodore Haviland, de 1892 à 1898. Cette activité cesse lors du transfert de l'activité route d'Isle à Limoges, après la Première Guerre mondiale. En 1890, J-B. Mapataud, associé vers 1889 à Maupetit , distillateur à Limoges depuis 1860 environ, implante sur le site une distillerie (coexistence des deux production). Il l'exploite en association avec Maupetit jusqu'en 1900, puis avec Marchandon jusqu'en 1910. Vers 1914 Narcisse Mapataud succède à J-B. Mapataud, toujours en association avec Marchandon. Il exploite cette distillerie sous l'appellation commerciale Distillerie La Delectine, jusqu'à sa fermeture vers 1944. Parallèlement, en 1914, Narcisse Mapataud entreprend l'installation d'une brasserie dans une partie des locaux de la distillerie, agrandis et transformés à cette occasion par l'architecte limougeaud J. Saval. Propriété de la Société Anonyme des Grandes Brasseries et Malteries Alsaciennes à partir de 1924, la brasserie est successivement exploitée par Narcisse Mapataud (1914-1922), par la Brasserie Burg (1922-1934) puis à nouveau par Narcisse Mapataud jusqu'à sa fermeture vers 1938. Une fabrique artisanale de glace coexiste sur le site à la fin des années 1920. A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments sont acquis par plusieurs propriétaires. En 1946 s'implante dans une partie des anciens locaux de la brasserie-distillerie l'imprimerie industrielle Rivet et Compagnie, locaux repris en 2000 par l'entreprise de peinture en bâtiment Boucher. Par ailleurs, plusieurs entreprises artisanales occupent aussi le site dans les années 1950-1960 : trois ateliers de maroquinerie (Etinger, Nathan et Venus), la fabrique de jouets Estraco, l'atelier de décoration sur porcelaine Daniel Moreau... Actuellement, le logement patronal et une partie des ateliers, dont ceux de la brasserie, ont été détruits, pour laisser la place à une résidence.L'imprimerie Rivet et Compagnie emploie 12 ouvriers en 1950, 25 en 1965. |