Historique | En 1894, Léon Barjaud de Lafond fait édifier une usine de porcelaine. Elle est exploitée dès 1896 par Bawo et Dotter et agrandie en 1897. La société Bawo et Dotter possède également un vaste atelier de décoration de porcelaine situé à proximité, rue Victor Thuillat. L'usine est reprise par la Société Anonyme Porcelaines François vers 1927. Cette dernière, partie s'installer à la Seynie (87) vers 1930, laisse la place à Robert Haviland (petit-fils de Charles Field Haviland) qui, associé à Pierre Le Tanneur, quitte son usine de la rue de la Fonderie. En 1938, la société fusionne avec l'Union Céramique de Camille Parlon, et prend dès lors la raison sociale Robert Haviland et C. Parlon. En 1943 de nouveaux bâtiments sont construits par les architectes de Limoges G. Gironard et G. Ménissier , en vue de l'extension des ateliers de décoration (peinture et lithographie) et de l'imprimerie chromolithographique. Des bureaux sont construits par les mêmes architectes à l'entrée du site dans la seconde moitié du 20e siècle, ainsi que de nouveaux ateliers. Le Tanneur se retire de l'affaire en 1948. L'usine ferme en 2001 pour s'installer sur le site de l'usine Tharaud, à Saint-Léonard-de-Noblat (87). La démolition est entreprise en janvier 2002 pour laisser la place à la construction d'un immeuble d'habitations, la Résidence des Porcelainiers, au printemps de la même année.La capacité des fours est de 103 m3 en 1895 (2 fours), puis de 250 m3 de 1914 à 1950. La société Haviland et Parlon opère une grande modernisation de ses équipements entre 1957 et 1977, avec l'installation, vers 1961, de deux fours-cellules de 4 m3.L'usine emploie 200 ouvriers en 1925, 170 en 1957 et 1965, 185 en 1985. |