Historique | Pierre Faure, ingénieur des Arts et Métiers, installe à la fin des années 1860 un atelier de construction mécanique dans d'anciens bâtiments construits vers 1857 qu'il loue pour l'occasion. En mars 1870, après de premières expérimentations, il vend ses premières machines aux établissements Haviland, introduisant la mécanisation dans la fabrication des assiettes en porcelaine. Décoré d'une médaille d'or aux Expositions universelles de 1873 (Vienne) et de 1889 (Paris), il étend rapidement sa clientèle d'industriels porcelainiers et de la céramique fine au-delà du territoire national. Il met au point plusieurs machines utilisées dans différentes phases de la production : marchage des pâtes, fabrication des gazettes, fabrication des plats ovales... Pierre Faure procède à plusieurs extensions de ses ateliers entre 1876 et 1891, puis, après qu'il ait acquis le site en 1892, construit un nouveau logement patronal et des bureaux, vers 1894. Il achète aussi une fonderie dans le quartier voisin, rue Saint-Paul. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le fils du fondateur, André Faure, ingénieur des Arts et Manufactures, face au ralentissement de l'activité porcelainière, diversifie sa production vers la mécanique générale, et plus particulièrement vers la fabrication de certains équipements miniers (éléments de cages d'ascenseur...). Après 1945, la production est répartie à parts égales entre les équipements céramiques, miniers, et la mécanique générale. Après le renouvellement partiel des ateliers au début des années 1940, l'usine est finalement implantée sur un nouveau site en 1964, dans la zone industrielle de Magré (IA87000320).Tous les bâtiments sont alors détruits, à l'exception du logement patronal et des bureaux, qui abritent aujourd'hui l'annexe du Palais de justice. Entre 1872 et 1889, a coexisté sur le même site, une petite fabrique de casquettes, dirigée par Joseph Faure (une quinzaine d'ouvriers en 1885).L'usine est équipée au début des années 1870 d'une machine à vapeur.Les ateliers de construction mécanique emploient 20 ouvriers en 1885, 25 en 1895 et 1914, 50 en 1925, une centaine en 1958 et 1963 (plus 20 ouvriers employés à la fonderie). |