Historique | Le 1er château (inférieur) de Kientzheim a été construit par Jean I de Lupfen, avant 1436 (date de son décès) . Il en subsisterait la cave voûtée de l'aile ouest et peut-être une partie du gros-oeuvre de celle-ci. Lorsque Lazare de Schwendi devint propriétaire de la seigneurie de Hohlandsberg il fit partiellement reconstruire et agrandir le château, entre 1563 et 1583 (selon Papirer la reconstruction aurait duré de 1564 à 1566) . Les dépendances dans la cour remontent probablement à la même époque. Il agrandit sa propriété par celle contiguë des chevaliers de Saint-Jean de Colmar et y fit prolonger le mur d'enceinte crénelé qui subsiste dans la Grand'rue. Le château resta dans la descendance directe puis indirecte des Schwendi jusqu'en 1770. Il passa des Leyen à François Reich de Platz. Il fut vendu en 1793 à Pierre Albert qui fit niveler le fossé. En 1808, le château fut vendu avec le jardin à Georges André de Golbéry dont l'épouse fit construire la tour sud-ouest. Celle côté est, contre la porte basse, n'est pas conforme à sa représentation sur la gravure de 1644 par Mérian. Elle était bien moins développée et dégageait complètement le pignon. L'historien Marie Philippe Aimé de Golbéry résida, de 1823 à 1854, au château. La famille de Castex qui en devint propriétaire en 1896, fit faire de nombreux travaux dont la construction de la terrasse et l'adjonction des armoiries des anciens seigneurs sur les contreforts de l'aile ouest. On ignore à quand remontent précisément les fenêtres en arc segmentaires de la façade sud du château et de quand, après suppression du fossé, date le perron de cette façade qui était orné au début du 20e siècle d'une balustrade, aujourd'hui disparue. Les chaînes d'angle fantaisistes de l'ensemble du bâtiment datent probablement de la fin du 19e siècle ainsi que le décor polychrome courant sous les corniches. Après 1972 le château est devenu propriété de la Confrérie Saint-Etienne qui a fait restaurer et aménager les locaux pour ses besoins. En 1980 un Musée du vin a été installé dans les dépendances. |