Historique | Ville libre d'Empire jusque dans le 3e tiers du 17e siècle, sans liens politique et administratif avec le reste de la Franche-comté, Besançon a été choisie comme capitale régionale en 1681 par Louis XIV, lors du rattachement de la Province à la France en 1678. Devenue par la suite préfecture de région, elle se place actuellement au 29e rang des villes françaises. Divisée en sept bannières sous l'ancien régime, elle compte actuellement six cantons INSEE. Bien que souvent méconnu, la ville possède un patrimoine monumental d'une grande qualité, ce qui lui a valu la création successive de deux secteurs sauvegardés. Celui du quartier de Battant, créé en 1964, a été approuvé en 1992. L'extension de ce premier secteur sauvegardé (non encore approuvé actuellement) concernant le coeur de la ville, appelé localement " La Boucle ", a été lancée en 1994. L'enquête menée entre 1996 et 1999 pour constituer " le fichier des immeubles " a été réalisée conjointement par le service régional de l'Inventaire et le chargé d'étude du secteur sauvegardé. La base de données, constituée d'environ 1200 fiches (comprenant des édifices, dont 915 demeures, et des espaces non bâtis cadastrés, répartis dans 61 îlots et intégrant pour les demeures des paramètres de typologie et des données de gestion), a été inclue dans la couche " patrimoine " du système d'information géographique de la Ville. En 1999, sur la base de ce recensement, le service régional de l'Inventaire a entamé l'étude de la demeure urbaine bisontine. Sur les 915 demeures, environ 220 ont été sélectionnées pour étude, chiffre qui inclut une vingtaine de maisons importantes situées dans le quartier de Battant. Les notices consultables ici ne représentent que les 79 premiers dossiers de cette étude, répartis dans sept îlots de La Boucle (Anvers, Banque de France, Chevanney, Granvelle, Pasteur, Ronchaux, Terrier de Santans). Sont étudiés : 35 hôtels, 38 maisons, 8 immeubles, le palais Granvelle et 4 édifices qui lui sont liés (jardin public, fontaine, banque, école primaire). Ce premier lot de demeures, traité entre 2000 et 2002, permet de rendre compte du tissu architectural du centre historique avec ses différentes formes d'habitat dont, globalement, les deux tiers se situent dans une fourchette chronologique allant du 16e au 18 siècle, avec une nette prédominance pour le 18e siècle (38 %), l'habitat antérieur au 16e siècle et 20e siècle ne représentant que 3% du total. |