Historique | En 1751, Claude-Quentin Foraisse qui fut avocat au parlement, vicomte mayeur et lieutenant général de police, effectue une requête en voirie pour reconstruire sa maison. En 1755, il en achète une autre située à gauche de la première et confie à l'architecte Jean-Charles Colombot (peut-être déjà auteur des restaurations de la première partie) le soin d'unifier les deux façades en conservant l'emplacement du passage cocher de la maison acquise, cette dernière datant du 17e siècle : le portail d'entrée se trouve donc décentré dans la nouvelle composition. Durant cette même période et probablement par le même architecte, sont construits un corps de logis secondaire, parallèle au logis sur rue, une aile des communs en retour d'équerre sur la deuxième cour, un bûcher et les deux escaliers à cage ouverte, dont celui de droite comporte dans la ferronnerie le monogramme de Claude-Quentin Foraisse enlaçant un arbre. Au début du 19e siècle, un bâtiment de remise et écurie est ajouté au fond de la parcelle. Au cours du même siècle, une borne fontaine en pierre est installée dans la première cour, et la cage d'escalier droite fermée par une cloison en matériaux précaires. Le jardin, en prolongement de la cour des communs, a été transformé en cour à la fin du 19e ou au 20e siècle. Dès l'origine, le rez-de-chaussée de l'édifice a intégré des fonctions commerciales : la librairie Fantet au 18e siècle occupait un local sur cour et à la fin du 19e siècle, le magasin du Bon Marché s'était installé au rez-de-chaussée sur rue ainsi qu'au 60 et 62 Grande Rue. |