Usine de tabletterie dite usine de pipes Flavien Mandrillon et CieHistoire : Le 15 juillet 1890, Dionis-Flavien Mandrillon s'associe avec Paul-Hermann Mandrillon et Louis-Constant Gay, son gendre, dans la société Flavien Mandrillon et Cie. Avec un capital de 34 000 F, celle-ci a pour but la fabrication et la vente d'articles de Saint-Claude (pipes) et succède à la maison Flavien Mandrillon fondée en 1854. En 1890 (date portée) , il agrandit la maison, vraisemblablement dotée dès l'origine d'un atelier de tournerie, qu'il a fait bâtir vers 1880. Il étend le site (vers 1894 ?, vers 1909 ?) par une usine de tournerie située de l'autre côté de la rue et agrandie au sud vers 1913. Les bâtiments sont repris vers 1948 par la société anglaise Harold M. Merton. Succursale de la S.A.R.L. Harold Merton Pipes limited, créée en 1898, celle-ci avait acquis la maison Clément qui, devenue Clément-Jacobs, était installée dans le bâtiment à l'angle de la rue de Bonneville et de la place des Carmes. Mineures, les dernières extensions de l'usine de pipes datent de 1939 et de1965 environ, et un logement a récemment été bati au sud. Fermée en 1970, l'usine accueille depuis 1976 environ l'atelier de lunetterie Daum, qui occupait auparavant une partie de l'usine de pipes Vidaillet, 22 et 24 rue des Etapes. Actuellement, l'ensemble des bâtiments a été reconverti en immeubles. Usine à vapeur en 1899. 29 hommes, 48 femmes (dont une de moins de 18 ans) et 21 travailleurs à domicile en 1948, 50 ouvriers en 1958, 71 salariés en 1970.
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle