HautmontMonuments historiques et bâtiments protégés d'HautmontAbbaye de Bénédictins Saint-Pierre, Saint-PaulHistoire : L'origine de l'abbaye remonte au 7e siècle avec sa fondation par Maldegaire (saint Vincent) . Après de nombreux ravages au 9e siècle, l'abbaye fut reconstruite ou agrandie à plusieurs reprises : par Fulcuin en 1025, par Dom Gaspard Hanot en 1588 (état connu par l'Album de Croy) et par Paul Lejeune à partir de 1625. La complète reconstruction des bâtiments a été réalisée au 18e siècle : le palais abbatial vers 1700, l'aile droite et l'aile gauche, abritant la bibliothèque et le réfectoire, vers 1720 et l'aile du midi vers 1750. A la suite du démembrement de l'abbaye en 1791, les bâtiments de la cour d'honneur et de la basse-cour furent réutilisés : une verrerie (début 19e siècle) , une brasserie (fin 19e siècle) et un atelier de construction mécanique (1894) et des habitations ont modifié les locaux et la cour. L'élévation antérieure a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 16 juin 1992 et a fait l'objet d'une étude architecturale conduite par l'architecte _Sintive portant sur la restauration du bâtiment d'entrée Adresse : 7 place du Général-De-Gaulle Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 18e siècle Ancienne abbaye bénédictineHistoire : L'ancien moulin d'Hautmont, qui correspond à l'emprise observée sur une illustration d'un des albums de Cro Précisions : Façades et toitures du bâtiment d'entrée, du palais abbatial et de l'aile en retour (ancienne bibliothèque) ; sol et sous-sol de la cour de l'abbaye, des maisons construites sur l'emplacement des bâtiments détruits fermant la cour, du square du 8-Mai (emplacement de l'église abbatiale) ; vestiges du moulin et de son bief au sous-sol du 20, rue Marcel-Aymé ; façades et toitures du bâtiment du 18e siècle séparant le square du 8-Mai de l'impasse Wincart ; dépendances de la fontaine Sainte-Aldegonde : portail, façades et toitures des bâtiments situés de part et d'autre du portail (cad. AO 686, 691 à 697, 699, 703, 763, 791, 792, 823, 846, 847, 849, 850, 893 à 895, 910, 983, 984) : inscription par arrêté du 16 juin 1992 Adresse : 1, 3, 5, 5bis, 5ter, 7, 9, 11, 15, 17 place du Général-de-Gaulle ; 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20 rue Marcel-Aymé Type : Monuments historiques Epoque : 1ère moitié 18e siècle Année de construction : 1700 ; 1720 ; 1750 Eléments protégés : bâtiment conventuel ; logis abbatial ; bibliothèque ; cour ; maison ; église ; moulin ; jardin d'agrément ; portail Bains DouchesHistoire : Projet de Perreau Léon, architecte de la Société des Bains-Douches, Lavoirs et Travaux Municipaux de Paris en 1912 non retenu. Les travaux furent entrepris en 1932 sous la direction de l'architecte Lafitte et terminés en 1936 Adresse : rue Marcel Aimé Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 2e quart 20e siècle Année de construction : 1932 Auteur(s) : Lafitte (architecte) BrasserieHistoire : Brasserie construite en 1900 ; cessation d'activité et rachat par la commune à des dates inconnues ; atelier de fabrication détruit après inventaire Adresse : 20 rue Marcel Aimé Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1er quart 20e siècle Année de construction : 1900 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Brasserie, Malterie dite Brasserie et Malterie DeharvengHistoire : Brasserie malterie construite en 1859 (porte la date) et apparaissant sur un plan monumental de 1888 sous l'appellation brasserie Deharveng ; fermée depuis une date inconnue elle est rachetée et transformée en habitation en 1936 par la famille Congiot à qui elle appartient encore aujourd'hui.A l'origine la malterie comporte 2 pièces de séchage ou tourailles aujourd'hui amputées de leur cheminées Adresse : 33 rue de Sous le Bois Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : milieu 19e siècle Année de construction : 1859 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Brasserie, Malterie, Usine de Chaudronnerie, Usine de Construction Mécanique dite Brasserie et Malterie Coopérative, puis Usine de Construction Mécanique et Usine de Chaudronnerie Sa PaquetHistoire : Construction de la brasserie à une date inconnue. Consécutivement à la sécheresse, les deux puits alimentant la brasserie s'avèrent insuffisants. Aussi, une prise d'eau dans la Sambre de 10 hl par jour l'été est-elle accordée en 1887. Un nouveau puits et une nouvelle prise d'eau sont demandés en cas de pénurie et autorisés en 1902. Arrêt de la production à une date inconnue. Les locaux sont rachetés et transformés par l'usine de construction mécanique SA Paquet Adresse : 46 rue du Clos Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 3e quart 19e siècle (?) ; limite 19e siècle 20e siècle Année de construction : 1887 ; 1902 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Chapelle Notre-Dame-de-Bon-SecoursHistoire : Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours datant de 1774, dont la console de pierre porte le vocable et la date inserée dans l'élévation de brique. Le mur intérieur porte la date de 1823 Adresse : route de Landrecies Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 18e siècle Année de construction : 1774 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Chapelle Saint-EloiHistoire : La Société des Forges de la Providence fait appel à l’architecte suisse roman Denis Honegger, élève d’Auguste Perret, pour la construction d’un quartier d’habitation pour loger les ouvriers. Le programme comprend des logements et une chapelle. Cette chapelle est dédiée à saint Eloi, patron des métallurgistes. Elle est réalisée de 1958 à 1960. Le bâtiment comporte un lieu de culte de plan rectangulaire et un ensemble de salles paroissiales qui présente une façade en arc de cercle sur la rue. Le programme ambitieux n’a pas bénéficié de moyens financiers suffisants pour garantir la qualité de sa réalisation. La sobriété dont elle fait preuve met toutefois en valeur le cycle de vitraux retraçant la vie de saint Eloi réalisés en dalle de verre par Emilio Beretta et Auguste Labouret. Précisions : La chapelle en totalité (cad. BY 155) : inscription par arrêté du 6 janvier 2005 Adresse : avenue du Général-Leclerc Type : Monuments historiques Epoque : 3e quart 20e siècle Année de construction : 1958 Auteur(s) : HONEGGER Denis (architecte) ; Association diocésaine (maître d’ouvrage) ; Société des Forges de la Providence (mécène) ; BERETTA Emilio (peintre-verrier) ; LABOURET Auguste (maître verrier) Cité ouvrière dite cité Saint-EloiHistoire : Projet et construction d'un lotissement comprenant des logements d'ouvriers et un lieu de culte dédié à saint Eloi ; les travaux commencent vers 1950 par la construction des habitations ; un premier projet d'église est présente en 1953 par l'architecte suisse roman Denis Honegger, modifié en juillet 1955, complété en 1956 et finalement modifié en 1958 ; ce dernier projet fut adopté et sa construction se poursuivit jusqu'en 1960 Adresse : avenue du Général Leclerc Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 3e quart 20e siècle Auteur(s) : Honegger Denis (architecte) Commissariat de PoliceAdresse : 14 rue Faidherbe Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1ère moitié 20e siècle Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Ecole George SandHistoire : Ecole construite en 1865 puis agrandie en 1882, achevée en 1887 Adresse : 4 rue de la République Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 2e moitié 19e siècle Année de construction : 1865 ; 1887 Auteur(s) : Fiévet Jules (architecte)Neulliès (architecte) Ecole TechniqueHistoire : Construction d'un bâtiment à usage de cours de perfectionnement en 1913 ; travaux interrompus par la première guerre mondiale ; reprise des travaux en 1921 et terminés en 1926 ; agrandissement de l'école en 1928 ; surélévation en 1946 Adresse : rue des Bateliers Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 1er quart 20e siècle Auteur(s) : Danis Adolphe (architecte communal) EcolesHistoire : Après l'installation d'une école dans une maison située au début de la rue de l'Abattoir en 1850, la mairie décide de construire une école de filles en 1864. Celle-ci fut construite dans l'actuelle rue de la République (rive droite) en 1865 puis agrandie en 1882. Une école similaire vit le jour pour les garçons en 1866, agrandie en 1882. Deux autres écoles furent construites à la même époque rue Victor Hugo, située de l'autre côté de la Sambre (rive gauche) Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 2e moitié 19e siècle Edifice HospitalierHistoire : Construction d'une infirmerie en 1891 qui est agrandie et devient hospice communal en 1898 ; adjonction d'une maternité en 1924 Adresse : 136 rue Léon Gambetta Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 4e quart 19e siècle Auteur(s) : Legrand Léon (architecte) Eglise dite chapelle Saint-EloiHistoire : L'usine La Providence fait appel à l'architecte suisse-roman Denis Honegger (élève d'Auguste Perret) pour la construction d'un quartier d'habitations pour les ouvriers. Le programme comprend des logements et une chapelle, qui fait l'objet de nombreuses esquisses entre 1952 et 1958. Les travaux sont achevés en 1960. Les vitraux sont réalisés par le maître-verrier Auguste Labouret, d'après les cartons d'Emilio Beretta, collaborateur de l'architecte. Adresse : avenue du Général-Leclerc Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 3e quart 20e siècle Année de construction : 1959 Auteur(s) : Honegger Denis (architecte) Eglise paroissiale Notre-Dame-de-l'AssomptionHistoire : Eglise paroissiale construite à la place de l'ancienne église du 16e siècle, les travaux furent commencés en 1866 et terminés en 1869 ; l'édifice fut reculé de 21 à 22 mètres afin d'agrandir la place publique ; l'horloge fut établie en 1878 et les vitraux exécutés par Durieux (fabricant de vitraux à Aulnoye) en 1882, actuellement remplacés ; les travaux de restauration, consistant essentiellement en une consolidation furent réalisés après la première guerre mondiale, en 1924, après les dommages de guerre établis par l'architecte Danis Adolphe en 1947 avec la reconstruction des voûtes, l'aménagement d'une chapelle d'hiver et le ravalement de la façade sous la direction de Vilain (architecte) ; les cloches réalisées par le fondeur Wauthy à Douai datent de 1926 Adresse : place du Général de Gaulle Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 3e quart 19e siècle Année de construction : 1869 Auteur(s) : Fiévet Jules (architecte départemental) Fonderie, Laminoir dite S.A. des Laminoirs à Tubes et des Fonderies d'Hautmont, puis Société Electrotube, puis Usine d'Agglomérés C.F.M.N.Histoire : L'usine des Laminoirs à Tubes et des Fonderies d'Hautmont fut fondée en 1878. Elle fabrique alors tubes à gaz, chaudières et accessoires pour locomotives et marine, pièces pour machines hydrauliques. Vraisemblablement pillés, voire partiellement détruits lors de la Première Guerre mondiale, les bâtiments sont rachetés en 1928 par la société Electrotube exploitant un brevet américain de fabrication de tubes à partir de feuillards d'acier roulés et soudés électriquement. En 1953, les installations sont transférées rue des Usines sur le site des anciennes Aciéries du Nord. Les ateliers ainsi libérés permettent à la société Electrotube de s'équiper de matériels axés sur l'étirage de tubes soudés. Vers 1970, les deux unités hautmontoises sont intégrées au groupe Vallourec qui, réunissant les sociétés Vallourec et _Céfilac, comporte 17 usines occupant 17000 personnes. Vers les années 1980, la section d'étirage de tube est définitivement fermée. Une usine de ferblanterie fabriquant des coupes commémoratives occupera les locaux avant d'être relayée en 1988 par la société C.F.M.N., usine d'agglomérés, spécialisée dans le béton imitant la pierre.En 1895, l'entreprise occupe 400 personnes Adresse : rue des Tubes Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 4e quart 19e siècle Année de construction : 1878 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu Fonderie, Usine de Matériel Agricole dite Fonderie et Usine de Matériel Agricole ParadisHistoire : Installé à Vieux-Mesnil depuis 1845, M. Paradis, maréchal ferrant et fabricant de matériel aratoire s'installe en 1866 à Hautmont, sur la grand place. Une usine nouvelle est érigée en 1878. Elle se compose d'une fonderie, d'une usine de machines agricoles et d'articles ménagers ainsi que de vastes magasins. Créant en 1872 les premières faucheuses et moissonneuses et en 1880 une moissonneuse-lieuse, l'entreprise Paradis s'est illustrée par l'innovation et la qualité de ses produits mais disparaît entre les deux guerres. Les bâtiments sont détruits à une date inconnue.L'usine Paradis occupe en 1878 une superficie de 60 ha et compte une centaine d'ouvriers Adresse : rue du Quesnoy Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 4e quart 19e siècle Année de construction : 1878 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu FortHistoire : Construction du fort vers 1878, amelioré vers 1913 par l'installation d'une tourelle à éclipse pour deux canons de 75, suivi d'une seconde tourelle destinée à abriter deux mitrailleuses. Après de nombreuses destructions, il ne reste aujourd'hui qu'une fossé avec des murs d'escarpe et de contrescarpe ainsi qu'un chemin de rempart. Le canalier, les caponières et le pont ont été dynamités Adresse : route de Landrecies Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle Année de construction : 1878 ; 1912 Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu GymnaseHistoire : Bâtiment construit en 1888 ; aménagé en 1924 par l'architecte communal Adolphe Danis Adresse : 3 rue du Clos Type : Inventaire général du patrimoine culturel Epoque : 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle Année de construction : 1888 ; 1924 Auteur(s) : Danis Adolphe (architecte communal) © Base MERIMEE - Etat Français - Batîments classés monuments historiques |